IGP Var versus AOC Côtes de Provence ?

IGP Var versus AOC Côtes de Provence ?

C'est l'été, et vous êtes à la recherche d'un délicieux vin rosé. Entre l'IGP Var et l'AOC Côtes-de-Provence votre coeur balance. On reprend avec vous les termes d'IGP et d'AOC, puis on vous aide à choisir entre les deux cuvées et les deux appellations. En avant toute ! 

 

Qu'est-ce qu'une IGP ?

Pour reprendre les choses dans l'ordre, une IGP est une Indication Géographique Protégée. Ce label européen a été créé en 1992 pour désigner tous les produits qui appartiennent au lieu géographique dans lequel il a été produit ou transformé. Ce label protège le nom du produit au niveau européen. 

Il est généralement apposé sur les fromages, les fruits, les viandes, les légumes, des produits de la mer et le vin. Par exemple, nous avons un délicieux vin bio IGP Méditerranée à vous proposer sur le site oeforgood.com

Une Indication Géographique Protégée est souvent liée à la réputation d'un produit. Le cahier des charges d'une IGP promet des procédures de contrôle réalisées par l'organisme indépendant agréé par l'Institut National des Appellations d'Origine (INAO). 

Le but des appellations ? Entrer dans une démarche collective et volontaire qui consiste à certifier des bonnes conditions de production validées par l'État et contrôlé par des organismes pour proposer un produit émanant d'un savoir-faire de qualité. C'est une garantie pour le consommateur.   

 

Qu'est-ce qu'une AOP ? 

Et tant qu'à faire, on vous dit aussi ce qu'est-ce qu'une AOP : c'est une Appellation d'Origine Protégée. Elle désigne un produit réalisé selon un savoir-faire reconnu dans une zone géographique dédiée. Cette appellation est utilisée dans toute l'Union Européenne. 

 

Qu'est-ce qu'une AOC ? 

Qui gagnera le match entre “l’Indication Géographique Protégée” et “l’Appellation d’Origine Protégée” ou “Contrôlée” ? À vrai dire, il n’y a pas vraiment de raison de s’affronter, chacun répond à un cahier des charges bien différent. Par exemple, quand l’IGP Var se voit autoriser un rendement de 120 hectolitres à l’hectare, l’AOC Côtes de Provence en autorise seulement 66. De la même façon, l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine), qui rédige ces cahiers des charges, permet aux viticulteurs de la même IGP Var l’usage de 100 à 200 cépages (variétés de raisin) tandis que l’AOC en comptabilise seulement 13 !

Pour résumer, les IGP offrent souvent une approche beaucoup plus souple et flexible de travail que les AOC. C’est sur le terroir que le concept des appellations d'origine sont fondées. 

En plus du cahier des charges imposé par l’INAO, n’oublions pas que le vigneron peut faire des choix plus sévères encore. Cela peut être par la taille de sa vigne en laissant moins de fruits — pour obtenir une concentration plus forte, mais cela peut être également par le choix de se tourner vers une viticulture responsable, qui répond à un cahier des charges plus contraignant encore. Le viticulteur qui utilise des produits “propres” voit son rendement naturellement limité par ce que l’on appelle la concurrence végétale (enherbement des vignes, fleurs librement présentes entre les rangs…). Son vin bio est en parfaite cohérence avec le patrimoine et la culture locale.

Distinguons en définitive deux rosés orientés tous deux vers la notion de plaisir, mais à occasions différentes !

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