Entre les conseils de garde pas toujours convaincants apposés sur la contre étiquette et ceux donnés par ce voisin plus ou moins connaisseur, il est souvent difficile de s’y retrouver en matière de conservation de vin ! Et pourtant, c’est un élément fondamental pour qu’il s’exprime au mieux lors de l’ouverture de la bouteille.
Le vin étant un produit vivant et sensible, il n’aime pas trop les brusques changements de température. Si on n’a pas de cave à proprement parler, il est conseillé de choisir une pièce ventilée où la température est stable, fraîche et de préférence sombre, la lumière pouvant faire s’oxyder le vin. Autre astuce, on gardera ses bouteilles couchées afin que le bouchon de liège reste en contact avec le vin. Cela permet au bouchon de rester humide et d’être plus facile à retirer lors de l’ouverture.
Pour les chanceux qui possèdent une cave réfrigérée, on n’hésite pas à régler la température légèrement en-dessous de la température de service. En effet, dès le contact avec le verre à température ambiante, le vin va prendre quelques degrés. Et de manière générale, il vaut mieux servir un vin légèrement trop froid que trop chaud, car il sera toujours plus facile de le réchauffer que de le rafraîchir.
Oé : faites le bien par le bon, débouchez de bons vins bio !
À éviter !
On oublie absolument les vieux pots de peintures qui traînent dans la même pièce que ses bouteilles, les produits chimiques, ménagers ou tout autre chose ayant une odeur forte et nocive ! On évite aussi de laisser les bouteilles dans le carton d’achat, qui pourrait prendre l’humidité. Le vin respire au travers du bouchon et s’imprègne de l’air ambiant, le stocker d’une mauvaise manière impactera sur la dégustation.
Le cas de la bouteille “vieux millésime”
Elle attend depuis des années, la bouteille de Pinot Noir Côtes-de-Nuits 1990 offerte par votre oncle il y a bien longtemps… Et arrive ce jour fatidique où l’on souhaite l’ouvrir, ce fameux grand Cru.
Il existe de nombreuses sortes de tire-bouchons. Chacun ont des avantages et des inconvénients, à vous de trouver celui qui vous convient le mieux au quotidien !
Cependant, pour un vieux millésime, il est plutôt conseillé d’utiliser un modèle à vrille longue, afin de bien saisir le bouchon jusqu’à son extrémité, pour éviter qu’il ne se casse. En cas de sauvetage ou d’ouverture délicate, le bilame viendra à votre secours. Mais qu’est ce que c’est que cette chose ? Un tire-bouchon bilame est composé… de deux lames pointues ! Je l’utilise en insérant délicatement la lame la plus longue, sur la longueur du bouchon, puis ensuite la plus petite du côté inverse. Puis vient le moment où je dévisse, très progressivement. On peut stabiliser le bouchon avec les doigts pour s’assurer qu’il ne se brise pas. Attention, à la fin, des résiduels peuvent rester dans la bouteille si le bouchon était vraiment abîmé, le charme de l’âge.
Oé : faites le bien par le bon, débouchez de bons vins bio !