HUDI : lieux de vie responsables et chaleureux au travail

HUDI : lieux de vie responsables et chaleureux au travail

Depuis quelques semaines, on a la joie de vous proposer les vins bio Oé dans tous les lieux de vie HUDI. En trois phrases, HUDI c’est une entreprise certifiée B Corp, avec 4 sites sur Paris et 1000 événements par an. La team est devenue notre partenaire et on vous présente aujourd’hui leurs engagements grâce à notre échange avec Stéphane, Responsable de l’impact positif. 

HUDI x Oé

Parle-moi de hudi en quelques phrases ? 

HUDI, ça veut dire Humain et Digital. L'entreprise a vu le jour en 2017 et s’est faite labellisée B Corp en 2019. On est actif sur 4 lieux en Île-de-France et notre constat de base c’est que la qualité des cantines pour les collaborateurs n’est presque jamais au rendez-vous, les lieux sont moroses, pas très conforts, mal insonorisés, mal designés, les endroits sont sous utilisés.… En bref, ça donne pas vraiment envie d’y aller. 

En partant de ce constat, on a eu l’idée de créer un lieu ouvert toute la journée pour les professionnels et particuliers où servir de la nourriture de qualité. On est parti du principe que si tu passes un bon moment pendant tes pauses et que tu manges bon et sain, tu es meilleur dans ton travail.” 

 

Quels engagements prend hudi vis à vis de ses clients ? 

“On a une réelle volonté de réduire notre empreinte et de créer une économie circulaire, un écosystème sur lequel nos clients peuvent compter pour respecter des engagements environnementaux et sociétaux

On consigne tous les bocaux de livraison. On a une offre à emporter qui est compostable et compostée et qui demain sera une offre consignée ou acheté par le client en verre. On trie nos déchets, on recycle notre marc de café pour en faire des pleurotes en partenariat avec Up Cycle. On travaille aussi avec Les Alchimistes ou Lemon Tri. L’idée c’est de créer un écosystème le plus responsable possible avec des produits locaux, de saison, et ⅓ d’aliments végétaux ou issus de végétaux. 

On travaille avec des gens reconnus pour la qualité de leurs produits comme Yves-Marie le Bourdonnec qui nous fournit de bonnes viandes maturée. Pour les fruits et légumes on passe par le primeur Témoin d’avenir. On achète uniquement du poisson frais, et comme il n’y a pas de pêche le week-end, on ne propose pas de poisson le lundi au restaurant.”

Comment fonctionne hudi ? 

“Dans les coffee shops, tu peux prendre un petit déjeuner continental, boire du café LOMI préparé par un vrai barista, manger des viennoiseries fraîches que l’on propose en partenariat avec les boulangers du quartier. On est ouvert de 8h à 19h, pour se restaurer le midi ou faire une pause dans la journée. Pour le déjeuner, on peut prendre à emporter ou manger au restaurant, on ne cuisine pas de produits surgelés, que des produits brut travaillés par une vraie brigade : un chef, un sous-chef, un pâtissier, un légumier, des plongeurs... Le soir, tout ce qui n’a pas été consommé peut être commandé avec Too Good To go. Avec tout ça, on propose aussi un service de conciergerie à nos clients pour un dépanneur, un pressing ou un endroit pour déposer des colis.” 

Qu’est-ce que vous mettez en place pour B Corp ? 

“Déjà toutes les petites choses dont on vient de parler sur l’aspect tri, consigne, produits locaux et de saison, etc. Et sinon sur le côté salarial, on a un modèle décentralisé. La valeur est créée sur chaque lieux. Chaque endroit est différent : le chef choisit ses recettes, les produits qu’il souhaite mettre en avant, etc. 

On essaye aussi de faire bouger les lignes pour que ceux qui ne mangent pas à leur faim puissent bénéficier de repas avec les calories nécessaires et n’aient pas uniquement des restes ou des produits limite périmés. Actuellement, il n’y a pas d’asso qui peut venir récupérer tout ce qui reste à la fin de la journée et en plus de ça on a des volumes qui varient d’un jour à l’autre. C’est pas évident d’avoir un partenariat pérenne avec une asso sur un site hudi. On réussit progressivement à le mettre en place avec l’un de nos sites qui fait beaucoup d’événementiel : on active l’association Linkee qui fait de la distribution de repas dans Paris intra muros quand on sait qu’il y aura des restes. On aimerait avoir un process où on surgèle ce qu’on a en trop et quand il y aurait assez de plats avec une bonne valeur nutritionnelle, une association comme linkee pourrait venir les récupérer pour les distribuer. Aujourd’hui, le système antigaspi en France n’est pas complètement rodé. Il y a beaucoup de choses à faire.  

Ce qui nous a plu dans le Label B Corp, c’est qu’il est ouvert et transparent. Le fait de faire partie de cette communauté nous permet d’entreprendre une démarche à 360°. On aime ce côté multidimensionnel : notre façon de travailler avec nos clients, nos actionnaires, partenaires et salariés. C’est un label difficile à remplir et à obtenir. On a pas envie d’être les meilleurs, on veut juste faire le mieux, s’améliorer chaque jour pour être les plus responsables. C’est notre challenge de tous les jours.”

 

Parle moi un peu de ton poste, Responsable de l’impact Positif ;) 

“L’idée c’est de rendre positif tout ce qu’on fait chez hudi. Prendre les sujets un à un et voir comment on peut les mettre en place en respectant au mieux l’environnement et les parties prenantes avec qui on travaille. On voulait pas juste être “ISO” et être bons sur un seul sujet, on veut tout faire de la meilleur des façons. Par exemple, on a convaincu notre bailleur de s’alimenter à l’énergie renouvelable, on avait une cuisine qui ne correspondait pas à notre mode de fonctionnement donc plutôt que de la jeter, on l’a donné à un jeune cuisinier. On choisit les classes énergétiques de nos matériaux. En gros, mon boulot c’est de trouver toutes les alternatives les plus responsables et les mettre en place !” 

 

As-tu une anecdote à nous raconter ? 

“Oui, au début de l’aventure, quand on a mis en place le tri sélectif des déchets et la gestion des biodéchets, j’ai du aller sur le terrain pour tout expliquer aux salariés. Je pensais que ça se déroulerait parfaitement dès le début mais je suis tombé plusieurs fois sur des poubelles mal triées. J’ai dû trouver les bons mots pour expliquer l’impact du tri sur l’écologie et leur en faire prendre conscience.”

Découvrez le live instagram que nous avons fait avec Stéphane juste ici ! 

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