Continuons à imaginer 2040, réfléchissons ensemble à ce breuvage entre tes mains : à ton avis, quel était l’impact de la viticulture française sur notre environnement au début des années 2020… et quel est-il en 2040 ?
En 2021, la viticulture, c’était 4% de l’agriculture et 20% des pesticides. En 2040... toutes les parcelles agricoles sont conduites en bio et biodynamie, la biodiversité reprend progressivement ses droits et chacun travaille ses terres en accord avec le vivant. Réemployer les bouteilles nous a permis d’économiser 50% d’eau par rapport à une nouvelle bouteille fabriquée, de réduire de 76% l’énergie consommée et d'émettre 79% de gaz à effet de serre en moins. C’est pas mal, non ?
L’air de 2040 est moins pollué et les sols sont plus fertiles. On a réussi à faire bouger les lignes en 20 ans. On a appris à vivre avec la nature, en coopération avec elle, et non plus en opposition. La biodiversité gagne du terrain dans les villes, trop longtemps chassée par la bétonisation galopante. Les espèces autrefois menacées d’extinction, retrouvent peu à peu leurs habitats naturels et s’y reproduisent paisiblement limitant considérablement la perte de biodiversité.
Et dire que tout cela à commencé par des choix. Des choix courageux, qui ont aidé à lancer le mouvement, et vous ont inspiré.e.s à tous.te.s faire de même.
Chez Oé, le choix a été de créer une bouteille 100% responsable, du contenu au contenant. Avec un bouchon négatif en carbone issu d’une forêt responsable certifiée FSC ; des étiquettes 100% recyclées et certifiées FSC, des encres végétales, une bouteille sans capsule et consignable de 550g, et du vin “en vrac” dans les épiceries de proximité. Tous ces choix sont devenus la norme. Et en 20 ans, l’effet papillon s’est déployé.
Dans les années 2020, nous souhaitions encourager cette prise de conscience sur tous les pans de la vie quotidienne. Pour beaucoup de secteurs, la route était encore longue ! Quelques exemples ?
- Les transports représentaient ⅓ des émissions de gaz à effet de serre de la France ! Quid des moyens de transport partagés ? Des emplois décentralisés pour désengorger les villes et permettre la réduction du temps de trajet et la redynamisation de territoires isolés. Quels transports fallait-il plébisciter ?
- L’énergie, c’était moins de 20% de la production d'électricité en France fournie par des énergies renouvelables (hydraulique, solaire, éolien). Une panne d'électricité et notre mode de vie s’écroulait : appareils électroménager, moyens de communication mais aussi banques et infrastructures plus sensibles… et pourtant l'énergie renouvelable était partout sans que nous sachions l’utiliser. Resterions-nous toujours aussi dépendants ?
- La mode était, à l'échelle internationale, le troisième secteur le plus consommateur d’eau après l’industrie du blé et du riz. La plupart d’entre nous n’avaient pas conscience qu’il y avait des gens derrière ces produits, et qu’ils avaient besoin de vivre décemment de leur travail. S’acheter un vêtement auprès de producteurs locaux travaillant avec des matériaux de qualité devenait un acte écologique et politique. L’industrie de la mode devait se réinventer.
- L’alimentation était un enjeu très important. Nos assiettes étaient dominées par la viande. Pourtant les alternatives étaient nombreuses : flexitarisme, végétarisme, locavorisme, végétalisme…
- La démocratie : 2 français sur 3 pensaient que la démocratie fonctionnait mal en France. Les rapports sur le recul des libertés se multipliaient et on se demandait comment la restaurer ou par quelle gouvernance la remplacer.
Ça y est, tu les visualises ces 20 années qui ont tout changé ? Dans notre manière d’être et de consommer, en quoi avons-nous innové ?
Retrouvez quelques pistes dans cette compilation de solutions que nous vous avons concoctées ! Et faites-nous part de vos pensées et de vos idées n nous écrivant à hello@oeforgood.com !