Oé, on vous dévoile notre nouvelle bouteille de Saint-Émilion Grand Cru

Oé, on vous dévoile notre nouvelle bouteille de Saint-Émilion Grand Cru

Oé, oé ! On a une surprise à vous annoncer : la nouvelle cuvée de Saint-Émilion Grand Cru est arrivée sur notre site ! Pour vous proposer cette délicieuse bouteille engagée, on travaille main dans la main avec Valérie et Alexis, vignerons Oé pas loin de Bordeaux, à Saint-Émilion. Vous voulez en savoir plus ? C’est parti ! 

Je découvre le Saint-Émilion Grand Cru 

Saint-Emilion Grand Cru

 




Les caractéristiques du Saint-Émilion Grand Cru

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vin oé saint emilion grand cru

Le Saint-Émilion Grand Cru est un vin d’exception qui se déguste lors de vos occasions spéciales. C’est un vin de plaisir qui ravira vos papilles lors de vos repas en famille ou avec vos proches autour de légumes grillés à la plancha et de belles salades composées. Il est souple et rond en bouche. 


Je commande mon Saint-Émilion Grand Cru

Valérie, oenologue Oé



À la rencontre de Valérie et Alexis, vigneron Oé à Saint-Émilion

Peux-tu nous parler de l'histoire du domaine ? 

“Il n’y a pas à proprement parler d'histoire, plutôt un coup de cœur pour cet environnement unique. Et si l’on rajoute la magie tant du vin que de l'appellation… imparable.”

Depuis quand êtes-vous en bio ? 

“Nous sommes certifiés depuis le millésime 2013 et avons entamé notre démarche en toute conscience en 2010. Malgré les défis nous poursuivons dans notre démarche qui est tout autant une philosophie. Nous avons poursuivi tout naturellement vers la norme HVE. Comme en biodynamie, nous recherchons au quotidien l’harmonieux équilibre entre la terre, la vigne, le sol et notre travail du vigneron.”

Quels défis rencontrez-vous dans la vigne ? 

“Le plus grand des défis est de récolter un raisin dans un état sanitaire  irréprochable pour produire la meilleure expression de notre terroir. Tous les ans nous menons une course contre la montre avec la vigne pour contenir le trio infernal : mildiou, oïdium, botrytis (ces maladies cryptogamiques compliquées à tenir). C’est  un marathon au long cours entre travail des sols, enherbement, traitements (à minima) sous l’influence bienveillante (ou pas) des aléas d’une météo océanique. Anticiper, gérer, s’adapter, équilibrer, persévérer : se dépasser tous les ans grâce à la passion c’est le secret.”


 Comment se passe le processus de vinification dans votre domaine ?

“Après un tri par densimétrie (sélection des grains matures et sains selon leur poids naturel), nous travaillons de façon traditionnelle (dans le Bordelais) par foulage,  remontages réguliers mais délicats pour « extraire » les tannins et la matière colorante du vin. Nous ajoutons, quand et si nécessaire, des levures bio (pour éviter les déviances au début de la 1ère fermentation) et un sulfitage léger pour protéger le futur vin et toujours selon les contraintes réglementaires de notre organisme certificateur. 

Puis s’ensuit la fermentation alcoolique entre 7 et 10 jours selon les millésimes, puis un pressurage au bout de 3 semaines ; avec tout au long du processus de transformation dégustation et suivi analytique.

Puis enfin (env. 2 mois) entonnage en barriques de chêne (français parce qu’elles conviennent à notre vin) de plusieurs tonneliers dont certains bourguignons et selon les millésimes 30 à 45 % sont neuves, puis 1/3 de barriques ayant contenues 1 vin et un 1/3 de barriques ayant contenues 2 vins. Le vin sera élevé ensuite entre 14 et 18 mois selon la qualité du millésime.”

 

Avec quels plats marier le Saint-Émilion ? 

“Une côte de bœuf au barbecue, de l’agneau (sous toutes ses formes) en gigot, en carré ou en épaule, en ragoût, au beurre persillé au four, à la ficelle, en côtelettes accompagnées d’une sauce à l’ail et au thym, à la tomate et au basilic, au cumin, en cocotte, mariné en brochettes,  laqué à l’orange, en croûte, aux herbes… Des aiguillettes de canard au miel ! Et pour les végétariens, des légumes grillés à la plancha avec du riz infusé au thym et romarin. Un délice !”

 

 Quelles sont les causes qui te / vous tiennent le plus à cœur ?

“Il y a tant de belles et nobles causes à défendre mais pour ce qui nous concerne la préservation de la nature qui à elle seule conditionne le bien être de l’humanité, la maltraitance, la pauvreté et la faim dans le monde.”



 Que répondre aux attaques du cuivre et du soufre ? 

“Pour l’instant aucune alternative en lutte biologique efficace n’a été trouvée pour remplacer totalement l’usage du cuivre. Le cuivre reste aujourd'hui en viticulture biologique, un pilier de la lutte anti-mildiou et l'unique matière active naturelle réellement efficace contre ce champignon. Si son utilisation répétée (et excessive) au siècle dernier a eu un impact démontré sur le sol et l'environnement, aujourd’hui nous sommes dans l’ère de la restriction et du raisonnement des doses pour limiter son accumulation dans l’environnement. Comme dans tous les domaines de la vie, c’est l’usage INTENSIF qui est dommageable à la vie. 

À la demande de domaines viticoles renommés, une synthèse faite par des scientifiques (sur  la base de rapports déjà établis) a fait état de « l‘impossibilité de conclure objectivement à un quelconque impact du cuivre sur la vie des sols pour une dose de 4 kg de cuivre / ha / an ». Mieux, les sols n’ont été impactés « qu’à partir d’une exposition aigüe (200 kg/ha) soit 50 fois la dose limite fixée par l’Europe ».

Ce qui est sûr c’est qu’en cas de nécessité nous devons pouvoir utiliser un médicament « antibiotique » comme nous le faisons lorsque nous avons une angine ou parfois une simple grippe par facilité.  Le vrai problème c’est l’impact de ce médicament antibiotique : s’il est neutre pourquoi ne pourrait-on pas l'utiliser ? Mais avec lui également cette complication : quelle est son innocuité sur l'environnement et les vignes ; difficulté en tout point équivalente aux questions que nous nous posons pour nous-mêmes et nos enfants.

Il faut également avoir à l’esprit que sous un climat océanique aux températures douces et à la pluviométrie abondante sans traitement cuivre et soufre, nous ne pourrions pas récolter. Il n’y a donc pas que le raisin qui serait impacté mais toute une filière agricole qui ne demande qu’à vivre de son activité la plus éco responsable possible.

Nous désirons tous une gestion équilibrée entre nous les hommes et la nature mais nous ne pouvons pas, raisonnablement parlant, tout changer du jour au lendemain. Pour notre part, travailler à une meilleure vie organique des sols, prévenir, anticiper et chercher des méthodes nouvelles, innovantes et des alternatives pérennes voilà les voies que nous suivons.

Pour ce qui concerne le soufre, savez-vous qu’il est le 3ème élément constitutif du corps humain (le 5ème de la plante) ; il est de fait indispensable au bon fonctionnement des êtres vivants. Pour la vigne, le soufre est considéré comme un oligo-élément, il fait partie des éléments nécessaires à la nutrition du végétal. Les apports dans le cadre d'une protection phytosanitaire couvrent largement les besoins de la plante. Nous utilisons pour notre part des produits dits de biocontrôle qui se définit comme un ensemble de moyens de protection des cultures basés sur le recours à des organismes vivants ou des substances naturelles.

Mais chaque produit a, comme pour les médicaments, des effets indésirables et secondaires que nous devons nous efforcer de limiter ; nous ne pourrons pas les éradiquer à moins de ne plus vouloir de vie possible sur terre. Il faut trouver le juste équilibre.”

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