L’arbre de vie, l’arbre généalogique, l’arbre à cames (private joke pour les bricolos). Bref, vous l’avez compris, l’arbre est partout et on en a bien besoin. Il apporte de l’ombre, des fruits, des feuilles et bien plus. Faisons un petit tour d’horizon pour voir à quel point les arbres sont importants pour la planète.
L’écosystème, un système d’échange
L’écosystème c’est, d’après le Larousse, “un système formé par un environnement (biotope) et par l'ensemble des espèces (biocénose) qui y vivent, s'y nourrissent et s'y reproduisent”.
Ce qu’on peut retenir d’important c’est que ce système fonctionne comme un cycle et il fonctionne en harmonie. La terre donne à ses habitants ce dont ils ont besoin et en échange ils la laissent se régénérer. La chaîne alimentaire est prévue naturellement pour que les espèces se régulent entre elles. Lorsqu’on déplace des animaux dans un milieu naturel qui n’est pas le leur, la chaîne alimentaire est perturbée, l’équilibre n’est pas maintenu et certaines espèces peuvent disparaître tandis que d’autres se développent beaucoup trop.
Pour les plantes, le principe est le même. Votre jardin a peut-être déjà été submergé par les orties, la menthe ou le lierre. Naturellement, l’équilibre se fait mais lorsqu’on vient le bousculer, c’est tout l’écosystème qui est chamboulé et qui peut dysfonctionner.
Le mot compagnonnage, qu’on utilise dans notre société pour désigner un système de transmission de connaissances et de formation à un métier s’applique finalement très bien aussi à la faune et la flore. On parle de plantes compagnes lorsqu’on les rassemble sur une même parcelle pour favoriser leur croissance. Attention tout de même, toutes les associations ne sont pas bonnes à faire ! Comme on dit, on ne mélange pas les torchons et les serviettes, eh bien on ne mélange pas non plus le chou et la tomate.
En agriculture biologique, pour que les plantations se portent bien et que le sol soit riche en nutriments pour les racines, on a une attention particulière aux céréales, aux légumineuses et autres végétaux qui sont plantés dans les environs.
Comme nous, les plantes ont des amis et des ennemis, la vie est bien faite et on ne peut pas être en symbiose avec tout le monde, et c'est bien normal. Certaines plantes attirent des insectes bénéfiques à la croissance, comme les pollinisateurs, ou repoussent des nuisibles tandis que d’autres inhibent la croissance de leurs voisins. Manier l’art du compagnonnage des plantes est un véritable savoir-faire… qui se transmet ! Savoir que les luzernes sont des fougères riches en protéines qui améliorent la qualité des sols, c’est une bonne astuce à partager.
En biodynamie, les agriculteurs ont une attention particulière à la nature. La biodiversité est au cœur du projet et la culture se fait en harmonie avec l’environnement. Les agriculteurs connaissent la terre sur laquelle ils travaillent et les plantes qu’ils cultivent. Ils connaissent les bonnes associations pour former un écosystème perrein qui est à la fois bon pour le biotope et pour la biocénose. Utiliser ces deux termes, c’est la classe non ?
Plus sérieusement, bien connaître les propriétés et les bienfaits des animaux, des plantes et des sols sur lequel l’agriculteur travaille est une priorité pour garder une terre en bonne santé. À ce sujet, on a d’ailleurs écrit des articles sur les murs de pierres sèches et les pierriers, un sur les auxiliaires pour protéger la vigne des parasites et un sur le rôle des talus, des fossés et des chenaux de drainage dans les vignes si vous voulez en savoir plus.
Découvrez dans cet article comment chez Oé, on s’engage pour la biodiversité
La biodiversité et la vigne
En dégustant un verre de vin, on oublie parfois d'où il vient et la façon dont il a été cultivé. Eh oui, avant d’être un doux breuvage, le vin est un raisin, et pour donner du raisin, les vignes évoluent tout au long de l’année.
Chaque année, la vigne c’est un peu comme un enfant qui fait sa rentrée des classes. D’une année à l’autre elle mûrit, les conditions météorologiques changent et son environnement évolue. Dans la nature les choses changent et évoluent. Pour qu’un enfant réussisse bien à l’école, plusieurs choses sont essentielles : un bon professeur, des camarades de classe agréables et bienveillants, un espace de travail adapté et une attention particulière apportée à ses besoins. Si on vous dit que pour la vigne c’est pareil, vous nous croyez ?
Un bon vigneron, un compagnonnage végétal idéal, un vignoble bien entretenu et un soin adapté aux cépages cultivés. Voilà la clé de la réussite pour une vigne en bonne santé. Pour ça, il faut beaucoup d’huile de coude, de connaissance et de passion.
En viticulture biologique, les pesticides et les produits phytosanitaires chimiques sont écartés pour le plus grand bonheur de la terre et des espèces vivantes environnantes qui ne sont pas très adeptes de ces produits suffocants. Pour choyer le sol et prendre soin des hectares de vignes, les vignerons favorisent des fertilisants naturels, comme la bouse de corne et les mélanges de plantes. Eh oui, la vigne aussi à le droit à son infusion pour dormir paisiblement.
Pour faire de bons vins bios, vins nature et vins biodynamiques, le compagnonnage en viticulture est essentiel. Les domaines viticoles utilisent aussi la technique de l’enherbement en inter-rang au lieu de désherber les lignes de ceps. Si vous voulez en savoir plus sur les détails techniques, on vous en dit plus dans cet article.
Chez Franck et Véronique, vignerons pour notre bon Bordeaux rouge, la cohabitation avec la nature est totale et ce sont même les moutons qui s'occupent de la tonte. Les vignes ont des copines avec qui parler !
Les arbres compagnons, un filtre naturel
Quand il fait chaud, l’arbre est notre meilleur ami. S’allonger dans l’herbe pour faire une sieste, avoir la sensation de ne faire qu’un avec la terre et apprécier la fraîcheur que l’ombre apporte, fait partie des petits bonheurs de la vie, non ?
L’arbre a plus d’un tour dans son sac, et si la joie que procure un bout d’ombre sous ses feuilles est bien réelle, il agit aussi en temps que filtre à air pour le plus grand plaisir de nos poumons. Vous souvenez-vous de vos cours de SVT au collège sur la photosynthèse ? Pour faire simple, les plantes captent l’énergie du soleil, le dioxyde de carbone (aussi appelé CO2) et les composés organiques présents dans le sol pour se nourrir. En échange, elles nous offrent du dioxygène (aussi connu sous le nom d’O2). Si vous n’êtes pas familier avec tout ça, sachez que le CO2 est un gaz à effet de serre important alors que l’O2 est un gaz parfait pour notre respiration.
C’est en toute logique que l’on définit l’amazonie comme “poumon de la terre”. La forêt amazonienne, c’est 6 700 000 km² de vie. Dans cette forêt, qui fait partie des trois plus grandes forêts vierge du monde, les animaux et les plantes vivent nombreux. Les animaux préfèrent la beauté des paysages amazoniens plutôt que la vue de la cage d’un zoo.
La WWF nous rapporte que dans cette région de l’Amérique du Sud, on peut trouver :
Ces dernières années, le réchauffement climatique nous a fait passer des étés en surchauffe et été fatal pour les forêts un peu partout dans le monde. Vous avez probablement été marqué par les incendies en Australie… Les images parlent d’elles même, les murs de flammes tirent la sonnette d’alarme. Quand en plus l’homme s’y mêle et déforeste en masse notamment en Amazonie, pour les exploitations minières, agricoles et industrielles, la planète étouffe.
Chez Oé, on a donc décidé de fabriquer des bouchons en liège provenant de forêts FSC respectueuses de l’environnement. On vous propose de lire cet article pour en savoir plus sur le sujet.