Oé, les amateurs de vins bio ! Saviez-vous que certaines zones humides sont des facteurs de vignes en bonne santé et qu'elles jouent sur l’environnement ? Attention, elles ne sont pas toutes bénéfiques car peuvent aussi véhiculer des maladies. Pour en savoir plus, vous êtes au bon endroit.
L’écosystème des zones humides
Les zones humides sont des surfaces de plus ou moins petite taille qui contiennent un certain degré d’humidité ou d’eau. Leur création dépend de la géolocalisation et du relief qui l’entoure. Par exemple, les eaux de pluie concentrées dans les vallons peuvent devenir des ruisseaux, ou encore des mares et des zones marécageuses. Le développement des zones humides est lié à la nature et à la composition des sols. Un sol qui absorbe beaucoup d’eau est un sol qui ne sera jamais une zone humide à l’inverse d’un sol imperméable qui maintient une surface d’eau. Ce type de surface représente 3% du territoire français.
Comment fonctionne l’écosystème et son action sur la biodiversité
Pour entretenir des zones humides dans un vignoble, il faut les laisser vivre tout en les surveillant. Trop d’humidité peut aussi favoriser le développement de maladies. Il faut donc les préserver et intervenir si nécessaire. Les zones humides ont un rôle très important pour l’entretien des terres : elles épongent et récupèrent l’eau quand il y a des inondations, et restituent l’eau en période de sécheresse. La qualité de la terre pour la viticulture est donc très bonne. La présence de végétation aquatique permet de filtrer l’eau, de l’épurer, et donc de préserver la nappe phréatique. Plutôt incroyable, n’est-ce pas ? Et enfin, les zones humides sont des milieux favorables à la biodiversité, au développement de la faune et de la flore, et aux animaux qui viennent tremper leurs pattes et s’y abreuver.
Les zones humides sont menacées
Le changement climatique impacte l'écosystème des zones humides. Ces dernières stockent le carbone qui est un facteur du dérèglement climatique. Le changement climatique dérègle les températures, les saisons et assèche les sols qui en temps normal retiennent l’eau. De fait, les zones humides s’assèchent et disparaissent même parfois. Ces zones sont comblées, et disparaissent au profit de populations et de constructions d’habitations. La pollution issue de l’agriculture et de l’industrie dégrade la qualité de ces petites sources. En 2018 la France aurait perdu ⅔ de ses superficies de zones humides à cause du réchauffement climatique. Pour faire perdurer les zones humides, il faut les préserver.
Les zones humides importantes avec parcimonie dans les vignes
La biodiversité est indispensable à la vigne. Certains insectes sont friands d’humidité et aident à la fois à assouplir la terre comme les vers de terre, à manger les pucerons comme les coccinelles, à attirer les oiseaux, les biches et la faune en général (elles sont des écosystèmes essentiels aux cycles de vie de certains animaux et végétaux). Les zones humides ont une fonction dépolluante des sols. Elles peuvent retirer de 20% à 60% des métaux présents dans l’eau, et retirer 80% à 90% des sédiments contenus des eaux ruisselantes, la nature est bien faite ! L’Unesco explique que dans certaines régions on remet en place ces zones pour traiter les eaux usées. Coïncidence ? Non on ne croit pas ;-)