Dans la lignée de nos visites dans nos épiceries partenaires dans toute la France, on est allé à la rencontre de Marlène et Mélanie, les deux fondatrices de l’épicerie “Les Tarées du Vrac”. Et pour vous les faire découvrir, on vous propose de vivre un bout de nos échanges avec Mélanie. En vélo Simone !
Pouvez-vous me parler de votre épicerie en quelques phrases ?
“L'épicerie Les Tarées du Vrac est née en mars 2021 suite à la rencontre, quelques mois plus tôt, de Marlène Bernabé et Mélanie Chauvin (moi-même). Marlène venait de finir les beaux-arts, mais sentait qu'elle ne ferait pas carrière dans ce milieu. Quant à moi, j'entamais une reconversion dans le commerce après 15 années dans le social. On s’est rencontrées dans le magasin dans lequel on travaillait toutes les 2 en tant que vendeuses. Quelques minutes ont suffit pour que le coup de cœur amical et professionnel se produise (le tout autour d'une discussion sur les sacs vrac que je cousais à l'époque !). On est toutes les 2 militantes du zéro déchet depuis des années et engagées pour la protection de l'environnement, et on rêvait chacune de notre côté depuis des mois de monter une épicerie vrac, sans se sentir la capacité de monter ce projet seule. Quelques semaines après notre rencontre, le projet prenait déjà forme.”
Quel a été le déclic qui vous a poussé à monter votre épicerie ?
“L'envie de donner du sens à notre vie professionnelle a toujours existé pour les 2, pouvoir s'engager davantage pour notre environnement et notamment par le biais de la réduction des déchets semblait de plus en plus une priorité, notre rencontre a fait le reste !”
Pourquoi le bio ? Quels sont vos engagements ?
“Le bio n'est pas une fin en soi. Un produit bio qui vient de l'autre bout de la planète n'est pas intéressant pour nous. Ce qui nous conduit à choisir un produit alimentaire pour notre boutique va être en premier son goût (forcément), sa provenance (plus il est produit localement, mieux c'est) et s'il est bio, c'est le top ! S'il n'est pas bio, dans le meilleur des cas, nous nous déplaçons sur l'exploitation, dans le pire des cas, nous échangeons au maximum avec le producteur pour s'assurer que le produit est le plus sain possible. Pour ce qui est de la consigne, c'est notre priorité lorsque le produit ne peut être vendu en vrac. Nous refusons de travailler avec des fournisseurs et producteurs qui ne souhaitent pas pratiquer la consigne.”
Pour vous, qu’est-ce qu’un bon vin ? Et quels sont vos vins préférés ?
“On est pas de grandes connaisseuses en vins, bien qu’on l'apprécie. On a une petite préférence pour le Languedoc.”
Je découvre toute la gamme de vins Oé
Pourquoi avoir choisi les vins bio Oé ?
“Nous avons choisi Oé parce que vous proposez la consigne de vos bouteilles en partenariat avec Consign'Up (et aussi pour la qualité des vins bien sûr !)”
Quelle est votre ambition sur le long terme ?
“L'idée serait de continuer à trouver de bons produits pour enrichir notre assortiment et d'augmenter la part de produits issus ou transformés dans notre région. Nous tentons également depuis quelques semaines de dénicher les producteurs et fournisseurs qui veulent bien nous livrer dans des contenants de 20 ou 25 kg (plutôt que des "petits" sacs de 3 ou 5 kg), notamment pour le riz, les pâtes... et ce toujours dans le but de limiter nos déchets. Et pourquoi pas convaincre d'autres producteurs de pratiquer la consigne ?”
Quelle est la chose dont vous êtes les plus fières ?
“Avoir eu le courage d'ouvrir un commerce en plein confinement !”
Comment aidez-vous votre communauté/clients à mieux consommer et à s'engager ?
“Le gros intérêt d'un commerce de proximité est que nous pouvons échanger énormément avec nos clients, notamment sur l'intérêt de tel ou tel produit ou telle et telle démarche pour notre santé, celle de la planète, sur comment se passer du plastique, nous donnons des astuces, des recettes pour utiliser un produit qu'ils ne connaissent pas... Notre grande satisfaction : lorsque les clients viennent enfin avec leurs propres contenants et n'utilisent plus les sachets kraft à disposition ou lorsqu'ils ramènent leurs bocaux consignés même quand la consigne est volontaire (non payante) !”
Vous auriez aimé avoir quel conseil avant de vous lancer ?
“Nous avons été très bien entourées, nous n'avons manqué de rien ! Le reste s'apprend, avec humilité, au fur et à mesure.“
Qu’est-ce que vous aimeriez dire aux clients Oé pour les aider à faire un pas de plus pour l’environnement ?
“Je pense qu’il faut simplement et humblement réfléchir à l'intérêt de la consigne : réduction de l'énergie dépensée pour recycler le verre et réduction de la matière première nécessaire pour créer de nouveau le verre quand celui-ci ne peut plus se recycler, et à la simplicité de sa pratique.”
On vous donne rendez-vous chez les Tarées du Vrac à Toulouse (pour les toulousains of course) pour découvrir cette épicerie pleine de pep’s (et de bons vins bio 😉)
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