Nous sommes allés à la rencontre d’Adèle et Maxime, artistes talentueux de l’Atelier Bingo. C’est avec eux que nous avons choisi d’imaginer une bouteille de vin bio Oé en série limitée pour célébrer la biodiversité. La voici, la voilà ! Et maintenant, place à la rencontre avec nos artistes avec qui nous avons pensé cette bouteille.
“Oé ! Chaque jour, on s’émerveille des vignerons avec qui nous travaillons main dans la main, de leur manière de s’engager dans la vigne au quotidien. Ils installent des nichoirs à chauves-souris, des nids pour les mésanges, des abris pour les hirondelles. Ils plantent une flore qui va à la fois aérer le sol et ravir les abeilles, tout en veillant à travailler la terre pour que les biches et les lapins s’y sentent bien. Ils s’inspirent du vivant pour donner au sol les meilleurs nutriments, et apportent un soin particulier à chaque pied de vigne. Pour nous investir à leurs côtés, nous consacrons 1% de notre chiffre d’affaires au Programme Oé pour la biodiversité. Bingo ! Tout cela nous a donné envie d’imaginer une bouteille aux couleurs de la nature, de la vie, reflétant la beauté de la biodiversité à travers nos yeux et ceux d’Adèle et Maxime de l’Atelier Bingo.” L’équipe Oé
Parlez-nous de l’Atelier Bingo : la rencontre, votre coup de coeur artistique et le choix du nom
“Avec Adèle on s’est rencontré à l’école entre 2007 et 2010 et à la fin de nos études on est monté sur Paris, j’ai bossé dans une agence de communication en tant que graphiste et Adèle a travaillé en tant que graphiste aussi mais en freelance dans l’édition. Au bout d’un an on a très vite compris qu’on allait pas poser nos valises sur Paris et on a eu l’opportunité de rentrer dans un logement atelier très grand en Vendée à la campagne dans une ancienne usine réhabilitée. C’était un lieu assez magique avec un atelier très grand. Et il y avait plusieurs ateliers-logements avec artistes et artisans. C’est là qu’on a commencé à travailler ensemble autour de la sérigraphie et à chercher une écriture commune, quelque chose qui nous parle à Adèle et moi. Officiellement, l’Atelier Bingo a vu le jour en 2013 parce qu’on partageait notre vie, l’atelier et le même métier. C’était un peu comme une évidence.
Pourquoi l’Atelier Bingo ? C’est lié à plusieurs raisons et au feeling (rires). Au début, on laissait beaucoup de place au hasard, on dessinait de manière très instinctive, on ne savait jamais vraiment quand le visuel allait être bon ou allait être fini. Il y avait un peu ce côté hasardeux, le “Bingo” quand on était d’accord avec la finalité. Dès que ça nous plaisait, bingo, le tour était joué ! Et puis la deuxième raison, c’est qu’il y avait un chien dans l’atelier qui s’appelait Bingo. Hasard ou pas, on avait trouvé notre nom.”
Qu’est-ce qui vous inspire au quotidien ?
“On a un train train quotidien qu’on a mis en place, on a un chien, on habite à la campagne, on se promène beaucoup, on est souvent dehors, donc le quotidien en lui-même nous inspire. Les formes de la vie de tous les jours nous inspirent. Ça peut être notre jardin, l’intérieur, des promenades et des discussion avec des voisins. Quoiqu’il en soit, ça tourne toujours autour de notre quotidien.
En ce qui concerne les matières et matériaux qu’on utilise, on est arrivés très simplement sur le papier parce que on a une formation de graphiste à la base et on travaillait dans l’impression, donc le papier est quelque chose qu’on maîtrise. Il n’était pas question pour nous qu’on se mette à faire des toiles qui est un matériau qu’on ne connaissait absolument pas. Ça a été assez instinctif.”
Comment vous fonctionnez avec Adèle ?
“On partage notre activité en plusieurs pôles : on a un pôle artistique plus libre et personnel qui est lié autour du collage. C’est pareil, le collage c’est arrivé un peu simplement quand on a cherché une écriture commune avec Adèle et quand on utilisait des ciseaux et du papier, on reconnaissait pas les styles de chacun, et on pouvait créer une unité commune, une homogénéité.
Et puis sinon on a un pôle sérigraphie : on édite certaines de nos images en sérigraphie, on imprime à la maison de manière artisanale. On travaille sur des toutes petites séries de 20 exemplaires sur des marchés de micro-édition, pour des expositions ou en ligne.
Et pour finir, le pôle commercial où des marques et entreprises viennent nous voir pour faire des illustrations. On a perdu au fil du temps notre statut de graphiste. En règle générale on nous appelle essentiellement pour de l’illustration.”
Comment s’est passé le projet avec Oé ?
“Ce projet s’est déroulé de manière très simple. C’était agréable, on s’est très vite compris. Ce qui s’est passé, c’est que Thomas est tombé sur un de nos livres sur lequel on a illustré une vision du ciel vu par un enfant. Et dans ce livre qu’il regardait avec ses filles, il est tombé sur une double page qui lui a parlé. Il nous a proposé de travailler ensemble sur un visuel similaire pour du floral, autour de la biodiversité, des abeilles, des oiseaux, et toute cette profusion de nature. On s’est vite mis d’accord sur l’un des visuels qu’on a proposé. Le mot d’ordre, c’était la biodiversité.
Ce visuel à la base est composé de formes découpées dans du papier qu’on a ensuite scanné et composé sur ordinateur. C’est un travail totalement manuel et mis en forme sur ordi. Au début, on pensait partir sur un fond bleu, mais avec les retours qu’on a fait avec l’équipe Oé, on a finit par proposer le visuel plutôt avec des déclinaisons de verts et ce rose, sur lequel avec Adèle on a eu un vrai coup de coeur. Quand on a vu la bouteille de vin bio rouge, on a trouvé que le choix du fond rose était encore une fois une évidence. Le rose est une déclinaison de la couleur rouge, et c’est plus chaleureux, plus gourmand sur une table que la couleur verte. Bingo, c’était le bon choix !
On travaille pas mal sur le hasard. On se lance direct sans savoir où on va, on essaye des choses, on est dans l’expérimentation tout le temps, sans vraiment réfléchir avant avec des croquis. On multiplie les illustrations pour trouver ce qui nous plait.”
Avec qui aimez-vous travailler ?
“On a la chance de choisir nos projets et de pouvoir dire oui ou non. C’est vrai que c’est très confortable. On privilégie les marques qui ont des valeurs auxquelles on est attachées. Plus on aime la marque, mieux on travaille avec elle. C’est une sorte de feeling.
Une anecdote à nous raconter ?
“C’est drôle car avant même de savoir qu’on allait travailler ensemble sur ce beau projet, Adèle avait prévu de faire les vendanges début septembre. Elle est dans les vignes en ce moment même (rire). Sinon je dirai que l’Atelier Bingo nous a permis de beaucoup voyager en Italie, au Japon, en Australie… C’est plus une surprise de la vie et pas vraiment une anecdote mais on est heureux d’avoir fait ces voyages qui nous ont permi de décupler notre créativité et de nous ouvrir l’esprit.”
Des livres ou des podcasts à nous conseiller ?
Maxime : “On écoute beaucoup de musique ou des podcasts quand on travaille. Par exemple, on aime beaucoup “Les pieds sur terre”, un podcast qui raconte des histoires de tous les jours. Je lis aussi pas mal de BD et notamment celles d’Étienne Davodeau. Cet auteur a d’ailleurs travaillé sur le vin et vit très proche de notre région. Il écrit beaucoup de bouquins que j’adore et qui partagent les mêmes valeurs que nous.”
Découvrir la BD sur le vin “Les ignorants” d’Étienne Davodeau
Pour découvrir les créations d’Adèle et Maxime de l’Atelier Bingo, rendez-vous sur 👉🏼 leur page instagram et pour commander la belle bouteille Atelier Bingo x Oé sur la biodiversité, rendez-vous sur notre site oeforgood.com. Contribuez au Programme Oé pour la biodiversité en commandant vos vins bio en ligne !
